Le saint de Saint-Malo
Saint Maclou est l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne continentale. La ville de Saint-Malo doit son nom à ce dernier. Saint Maclou est le fondateur de l’évêché d’Aleth et d’un monastère. Son culte est diffusé au cours du Moyen Âge.
Naissance de Saint Maclou
La ville de Saint-Malo doit son nom à l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne continentale : le gallois Maclow (plus tard Saint Maclou ou Saint Malo). Saint Maclou (Saint Malo) est né le 29 mars 487 près de Cowbridge, dans le comté de Glamorgan, au Pays de Galles. Il est le premier évêque de Saint-Malo en Bretagne. Il est fêté le 15 novembre. La ville de Saint-Malo est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne).
Origine du nom de Saint Maclou
Disciple de Saint Brendan à Llancarvan, qu’il aurait accompagné dans ses voyages en quête du Paradis terrestre, Saint Maclou traverse la Manche et va s’installer sur une île de Cézembre après sept années de navigation. Le lieu se trouve à l’emplacement de Saint-Malo, en face d’Aleth. Saint Maclou est le fondateur de l’évêché d’Aleth, aujourd’hui la commune de Saint-Servan, annexée à Saint-Malo, et d’un monastère où il cultive de la vigne. Il organise l’encadrement des populations autochtones de la ville par ses disciples.
Saint Maclou en Bretagne
Disciple de Saint Brendan à Llancarvan, qu’il aurait accompagné dans ses voyages en quête du Paradis terrestre, Saint Maclou traverse la Manche et va s’installer sur une île de Cézembre après sept années de navigation. Le lieu se trouve à l’emplacement de Saint-Malo, en face d’Aleth. Saint Maclou est le fondateur de l’évêché d’Aleth, aujourd’hui la commune de Saint-Servan, annexée à Saint-Malo, et d’un monastère où il cultive de la vigne. Il organise l’encadrement des populations autochtones de la ville par ses disciples.
Saint Maclou, le culte
Saint Maclou voit son culte diffusé au cours du Moyen Âge, qui est d’ailleurs la conséquence de la dispersion de ses reliques au Xème siècle, à la suite des invasions normandes : Paris, Montreuil, Bruges, Gembloux, Rouen, Pontoise, Confiants-Sainte-Honorine, où l’église principale de la fin du XIème siècle lui est dédiée. D’après, une charte retrouvée à la BNF, l’église de cette dernière cité dont le suzerain était l’évêque de Paris, serait de la fin du Xème siècle, ce qui correspondrait à l’arrivée des reliques de ce saint breton.
Exile et retraite
Vers 420, à la suite de nombreuses attaques venues du Nord, Saint Maclou se retire du monastère d’Aleth. Il rejoint alors Saint-Aaron, part s’isoler sur un rocher inhabité en face d’Aleth et sur lequel il construit un oratoire. En 541, à la mort de son patriarche, cet îlot rocheux, baptisé « Saint-Aaron », deviendra « Saint-Malo ». Plus tard, rappelé à Aleth, il se retire à nouveau en Saintonge pour finir ses vieux jours.
Décès de Saint Maclou
Saint Maclou décède pieusement à Archingeay, en Charente-Maritime, en 565. Au Xème siècle, ses reliques sont transportées à Paris. Plus tard, ses reliques sont rapatriées en Bretagne au prix de deux opérations successives commanditées par le clergé d’Aleth.